et pourquoi pas demain

10.3.16

en février {2016}






Un mois de février très très très occupée par In the mood for Bruxelles. Je me rends compte que l'écriture et les photos n'étaient qu'une petite part du travail. Le plus long et le plus difficile consiste à trouver de nouveaux déposants. Merci à ceux qui m'ont déjà fait confiance (de Bruxelles, à Rennes et Nantes en passant par Paris et jusqu'à la Suisse) et qui passent même de nouvelles commandes (Candide, Filigranes Corner et Sérendipité !). Merci aussi à ma famille, mes amis, connaissances, aux inconnu(e)s qui ont acheté un, voire plusieurs exemplaires, et qui me font des retours vraiment sympas. C'est un plaisir que d'aller poster mes paquets le matin avant d'aller travailler! Pour des infos actualisées sur les lieux où le trouver, vous pouvez jeter un œil à la page facebook du livre : in the mood for bruxelles.
Après les journées bien remplies qui ont suivi la sortie du livre, et un w-e à bruxelles pour le déposer ici et là, nous avons passé une semaine dans le Jura (à skier, bien manger, rigoler, et à éviter l'épidémie de gastro qui a décîmé tout le gîte), quatre jours dans le Gard à se faire chouchouter, puis un week-end à Evreux pour retrouver ma mamie très en forme.
Bref, pas beaucoup de temps à consacrer à la lecture ce mois-ci mais j'ai quand même savouré la suite de L'amie prodigieuse (qui vient d'ailleurs de sortir en poche, et dont j'ai parlé ICI), Le nouveau nom que yann m'a offert. Je ne révélerai pas trop d'éléments sur l'histoire pour ceux qui n'auraient pas encore lu le premier tome. Je dirais seulement que l'on retrouve les deux héroïnes, Lila et Elena, à
16 ans. Toutes deux issues d'un milieu très pauvre dans les années 1950, leurs vies prennent des directions différentes. La question de l'amitié, complexe, est toujours au centre du livre. J'ai rarement vu traitée avec autant de finesse dans un roman, la question des classes sociales et de la difficulté d'en changer. L'auteure exprime extrêmement bien et nous fait ressentir viscéralement le malaise si profond, le sentiment d'illégitimité et celui de ne pas être à sa place, de sa jeune héroïne. C'est aussi un livre très instructif sur les conditions de vie dans les quartiers populaires de Naples et l'extrême misère dans laquelle les gens étaient plongés. La situation des femmes, victimes pour beaucoup de violences conjugales en plus du travail harassant dans leur foyer, était encore plus dramatique. Un livre magnifique qui peine à démarrer mais qui devient passionnant et bouleversant.

Dans les salles aucun film marquant en février. Du coup je prends de l'avance sur mars pour évoquer Triple 9, un thriller génial signé John Hillcoat. Une histoire de flics ripoux, de mafia russo-israélienne à Atlanta. Attention, c'est un film très noir et violent (interdit aux moins de 12 ans avec avertissement) mais bluffant, novateur et qui vous cloue à votre fauteuil. Kate Winslet est épatante (comme d'habitude) mais je retiens surtout la prestation de Casey Affleck (qui incarne un flic intègre), incroyablement sexy et séduisant. Ah, je ne m'en remets pas!

*L'amie prodigieuse et Le nouveau nom, d'Elena Ferrante (Gallimard)
*Triple 9, de John Hillcoat (sortie le 16 mars)

1 commentaire:

  1. L'amie prodigieuse est sur ma pile de lectures à venir: je crois que je vais la mettre tout en haut!

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